Le travail d’analyse des pratiques offre un espace de distanciation et de réflexion à des équipes de professionnels.

Il facilite l’émergence de références partagées autour desquelles s’articule l’action quotidienne d’une équipe. Il aborde la question du lien entre pratique individuelle et pratique collective dans une optique non modélisante.  

La pratique professionnelle est envisagée comme une construction complexe, où se croisent les références personnelles, les orientations de l’institution d’appartenance, l’idéal de la pratique, les systèmes de valeurs et de « croyances » selon un nouage particulier à chaque individu et à chaque équipe de travail.

Celle de la supervision est plutôt de permettre un approfondissement de la relation individuelle entre le professionnel et son interlocuteur usager. Les situations individuelles qui y sont abordées sont questionnées et analysées en commun en prenant en compte leur « écho » dans le groupe. 

Il est bien évident que les frontières entre chaque type de dispositif sont poreuses. Il arrive fréquemment qu’un groupe en supervision ait besoin, à un moment donné, de passer par une phase d’analyse des pratiques et réciproquement.

Mais une fois déterminé l’axe premier du dispositif choisi, c’est le type de travail qui lui est attaché qui fera l’objet d’un recentrage régulier par l’intervenant.

Ces dispositifs sont animés par des consultants psychologues cliniciens, analystes, psychosociologues, analystes systémiciens, psychologues du travail, sociologues.

Les références utilisées sont celles de la psychosociologie, la psychanalyse et la systémie.